Voici ma première chronique, exemple type de la façon dont j'en viens à lire des livres au gré des événements : L'invention de Hugo Cabret de Brian Selznick.
Quatrième de couverture
Hugo Cabret est orphelin : son père, qui l’élevait, est mort dans
l’incendie du musée où il était employé comme horloger. Ses seuls
compagnons sont un automate trouvé dans les décombres du musée, sur
lequel travaillait son père, et son oncle, un poivrot qui l’héberge dans
les combles de la gare. Un jour, l’oncle disparaît. Hugo n’a d’autre
solution que de se cacher et de poursuivre le travail de l’oncle (régler
les horloges) en priant pour qu’on ne le découvre pas. Car il a un but :
finir de réparer l’automate de son père. Hugo est persuadé qu’une fois
en état de marche, celui-ci lui délivrera un message important.
Ma rencontre avec le livre :
Les cinéphiles parmi vous auront peut-être entendu parler du dernier film de Martin Scorsese sorti en décembre dernier, Hugo Cabret, adaptation du roman dont je fais ici la critique. M'attendant à un X-ième film de Noël (un petit garçon, une petite fille, un mystère, de la neige...), j'ai été très agréablement surpris par ce film, hommage à l'histoire du cinéma.
L'amie avec qui je suis allé au cinéma, et qui m'a suivi sans rien savoir du film, a elle aussi été surprise et s'est rappelée au beau milieu de la séance qu'elle avait lu voilà quelques années le livre à l'origine du film. L'histoire demeurait un peu floue dans son esprit mais elle était sûr d'une chose : le livre était très original par sa construction et était un petit bijou visuel. Il ne m'en a pas fallu plus pour foncer à la bibliothèque, l'emprunter et le dévorer !
Ma lecture du livre :
Disons-le d'emblée : il s'agit d'un livre pour jeune public. Le style se veut simple et concis, sans effets de style, envolées lyriques ou réflexion philosophique. L'histoire est narrée en se limitant aux actions des personnages en se contentant des petites touches psychologiques pour permettre au lecteur de cerner les émotions et les intentions de ces derniers. D'un point de vue casting, là aussi, l'auteur a fait le choix de la simplicité et s'intéresse à peu de personnages (certains personnages découverts dans le film n'existent pas dans le livre).
Mais peu importe, l'essentiel de l'ouvrage n'est pas là (ni dans son scénario sur lequel je reviendrai plus loin). Ce qui avait marqué mon amie et m'a marqué à mon tour, c'est la construction et le fonctionnement du livre que j'avais entre les mains. Ni roman, ni livre d'image ni bande dessiné, il est une sorte d'hybride de ces différents genre, véritable œuvre d'art qu'il suffit de regarder pour rêver. L'auteur fait en effet le choix d'user à la fois d'images et de mots pour nous conter l'histoire d'Hugo Cabret. Rien de bien original me direz-vous, on a déjà vu des livres illustrés. Et bien détrompez-vous, car ici, les dessins ne sont pas de simples illustrations : elles font partie à part entière de l'histoire au sens où elles ne renvoient à aucun passage du texte et font avancer d'elle-même l'histoire. Les passages de roman dit « classique » alternent donc avec des passages, parfois de plus des 20 pages, uniquement composés de dessins.
Un mot sur ces dessins, donc. Ils sont tout simplement très beau : si vous cherchez des illustrations bariolées, surchargées et aux milles couleurs, vous serez déçus. L'auteur-dessinateur adopte un style très simple, dessinant uniquement au crayon et nous offrant des images aux variances de gris (jetez un oeil à l'image au bas de l'article pour un aperçu). Selon moi, l'effet fonctionne : si les mots ont peiné à m'emporter, les images, elles n'ont eu aucune difficulté à le faire pénétrer dans l'histoire d'Hugo.
Enfin, justement, un mot sur ce scénario. L'histoire est originale (dans mon cas, ayant vu le film auparavant, le suspens était moins intense). On prend plaisir à suivre Hugo Cabret, jeune orphelin travaillant comme horloger dans une gare parisienne. Lorsqu'il n'est pas entrain de remonter les montres de la gare ou de voler de quoi manger, il passe son temps à essayer de réparer un mystérieux automate, seul objet laissé par son père. Je n'en dit pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte mais je peux vous assurer que l'histoire (lorsque j'ai vu le film) m'a agréablement surpris. Sous ses faux semblants de déjà-vu, Hugo va conduire le lecteur dans une découverte de l'histoire du cinéma à travers un hommage à certain personnage ayant réellement existé mais dont je tairai ici le nom ! Si vous voulez savoir de qui il s'agit, il faudra lire-regarder le livre (ou aller voir le film mais ce serait dommage de vous en contenter !).
Bonne lecture ! Et si vous connaissez d'autres livres du même genre, dites-le moi ! Je vous rappelle le principe : Lego, je lis – Legitis, vous lisez – Legimus, nous lisons !
Super bien ton blog, un bon début, un bon titre, un peu innovant...
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire et n'hésites pas à me demander de l'aide, et peut être une bannière si tu veux ! :)
Bonne chance sur la blogosphère !
Merci pour ton commentaire !
SupprimerPour la bannière c'est sympa, mais j'ai une petite idée en tête (il faut juste que je rentre chez mes parents pour avoir accès à ma bibliothèque car j'en ai besoin pour mettre ça en oeuvre et malheureusement, je n'ai pas la place dans ma chambre d'étudiant pour ramener tous mes livres !).
Faut aussi que je travaille l'apparence globale du blog (j'ai pas encore expérimenté les réglages) et je dois rédiger ma critique de Hunger games 1 que je viens de finir ! Bref, du boulot en perspective !@+
Merci beaucoup pour ton commentaire, ta visite et pour avoir adhérer à la page facebook ! ;)
RépondreSupprimerDe mon côté, j'attends avec impatience une de tes chroniques en anglais ! Bonne continuation à toi aussi !
Ah et j'oubliais, ton premier commentaire a bien été enregistré. C'était simplement le temps que je le valide ^^. J'ai donc supprimé l'autre.
RépondreSupprimerUn livre qui m'a agréablement surprise :)
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